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lire cet article sur le credit renouvelableDe quelle façon agir pour rendre plus éthique la pratique du prêt à la consommation ?

Difficile de concevoir une civilisation complètement débarrassée du crédit au vu notre état de dépendance. Normal, ce système est présenté comme le seul qui soit en mesure de garantir la croissance et, en définitive, le bien-être du plus grand nombre. S'il n'y a pas de crédit, point de créations d'emplois, d'achats immobiliers ou encore de ventes de voitures neuves. En somme, une situation économique quasi-inexistante. Si le propos n'est pas de contester le fondement même de l'endettement, l’expansion du prêt renouvelable et ses conséquences désastreuses sur les familles est cependant un phénomène beaucoup plus problématique.

Dissocier le bon crédit du mauvais

Certains projets doivent faire appel au prêt bancaire pour leur concrétisation (création d'entreprise, travaux, recherche, achat d'un appartement etc.). Pour les particuliers, le crédit personnel est également nécessaire pour un achat de voiture, construire une véranda ou financer les études de ses enfants. Évidemment, rien ne sert d’émettre des objections sur le principe même du crédit lorsqu'il permet de réaliser un projet défini. L'emprunteur doit juste présenter des éléments prouvant sa bonne situation financière et la pertinence de son projet pour obtenir un financement par une banque. Un mode de crédit est pourtant montré du doigt par les associations de défense des consommateurs : les prêts renouvelables. Ces formes de crédit favorisent grandement les dérives, en raison d'abord de leurs TAEG extrêmement élevés (entre 18% et 20%), mais également par leur système de réserve qui se renouvelle au fur et à mesure des échéances. Assez rapide et facile à souscrire, ce prêt donne la possibilité aux clients de régler leurs achats en magasin ou sur internet avec une carte de paiement aux couleurs de la société de crédit. Le problème, c'est que l'utilisateur de la carte est parfois enclin à piocher dans cette réserve en pensant qu'il s'agit là de son propre argent pour finalement réaliser des achats sans grand intérêt et à taux exorbitant. Si le gouvernement a légèrement encadré cette pratique avec les lois Lagarde et Hamon (sans trop de contraintes pour les organismes de crédit), c'est bien sur le chemin de l'abolition pure et simple que devront s'orienter les pouvoirs publics à l'avenir.

Cette décision devrait inciter les organismes à mener une réflexion sur de nouvelles formules de crédit moins addictives.

Si les organismes ferment l'accès au crédit, quelles seraient les alternatives ?

Dans un premier temps, l'arrêt du prêt revolving serait une mauvaise nouvelle pour la grande distribution et les commerçants plus globalement. Ce type de crédit est en effet très utilisé pour s'équiper (TV, informatique, électroménager...). Seulement, rien ne peut affirmer que les établissements de crédit seraient d'accord pour commercialiser des micro-crédits personnels pour compenser la perte du crédit renouvelable.
Il faudra alors rapidement trouver des alternatives.

En premier lieu, il faudrait qu'une synergie se créée pour donner naissance à une société de crédit intrinsèquement affiliée aux professionnels de la grande distribution. Cette nouvelle banque aurait pour mission de proposer des prêts personnels avec un montant maximal limite et dont le TAEG serait plafonné par décret. Son contrôle pourrait être confié à une entreprise semi-privée ou déléguée à une entreprise spécialisée dans le crédit à la consommation et les responsables décideraient eux-mêmes des objectifs à suivre. Si les grandes surfaces et les représentants de commerçants se disent prêts pour participer à ce projet de crédit à taux raisonnable, chaque client aura la possibilité de demander une carte de crédit spécifique afin de payer ses achats (à condition toutefois que son dossier ait été validé par l'établissement). S'ils mettent en commun leurs forces, les commerçants seraient gagnants (à terme) et les acheteurs pourront faire des économies.

Une autre piste consisterait à passer par le crédit entre particuliers. Les demandeurs devront utiliser une plateforme de financement participatif afin de souscrire à un crédit personnel. L'objectif est de mettre en relation d'un côté des investisseurs recherchant un placement à rendement avec, d'autre part, des emprunteurs qui souhaitent financer un projet bien défini. Le taux payé par l'emprunteur correspondrait au rendement du capital de l'investisseur. La mise en ligne d'une telle plateforme est largement réalisable au niveau technique. Cependant, et pour une plus large adhésion Stopper l'avancement du surendettement public à ce concept, une importante campagne publicitaire devra être menée.


Une autre idée : convaincre la Banque centrale d'injecter des fonds directement dans les établissements de crédit appartenant à l'État français. Dans ce cas de figure, les sommes investies profiteraient d'abord à la consommation et favoriseraient l'économie de tous les jours.

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